Affaire Seznec : La piste de Lormaye

Pierre Quémeneur a-t-il été assassiné par Guillaume Seznec à Lormaye ?

Affaire Seznec : Spécial 90ème anniversaire : jeudi 28 juin 1923

 

 

 

 

 

 

 

"L'aveu est la tentation du coupable."

Georges Bataille

 

 

 

 

 

 

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La presse commence à s'inquiéter de la disparition du conseiller général Quéméneur. Le premier quotidien à en parler est La Dépêche de Brest, dès le 25 juin.

Lire sur ce blog : Affaire Seznec : le tout premier article dans la presse

 

 

Le mardi 26 juin 1923, "Seznec Joseph Marie dit "Guillaume" est entendu comme témoin dans l'affaire "Disparition suspecte du Sr Quéméneur". Il détaille ses relations avec Quéméneur, son projet de revente de Cadillac et le voyage de Paris"

 

C'est le commissaire Cunat de la police mobile de Rennes qui procède à cette première audition.

 

Le mercredi 27 juin, Vidal souhaite entendre Seznec à Paris. Mais celui-ci "se fait tirer l'oreille. Pouliquen doit même avancer le prix du billet de train !"

 

Le jeudi 28 juin, rue des Saussaies, Vidal confronte Seznec à Pouliquen.

 

"Seznec a du mal à expliquer la disparition des dollars-or, tout comme le bas prix de la vente de Traou-Nez. Enfin le fait de ne pas s'inquiéter de la disparition de son ami confirme les doutes du commissaire. C'est là que Seznec commet une première grande erreur : il s'est fait suivre par les policiers dès sa descente du train, mais il prétend n'avoir pas de bagages, or Vidal a fait saisir sa valise à l'hôtel A la Ville de Brest, valise qui contient des documents troublants. On y trouve des feuilles rapportant les dépenses de "l'affaire de Paris", avec cette mention : "Dreux : 13 francs" suivi de "Quéméneur pris le trian", des mentions indentiques à celles trouvées dans la valise  de Quéméneur au Havre. La dissimulation de cette valise est un premier mensonge flagrant qui va conduire le policier à douter de la véracité des dires du Morlaisien." in Bernez Rouz, pages 96/97

 

Seznec est mis en (GAV) garde à vue pil poil un mois après son retour du voyage à Paris (28 mai). C'est la garde à vue (sans assistance d'avocats) la plus longue de l'histoire judiciaire : 19 jours !

 

 

 

Guillaume Seznec restera emprisonné du 28 juin 1923 au 1er juillet 1947.

 

 

 

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