Pierre Quémeneur a-t-il été assassiné par Guillaume Seznec à Lormaye ?
12 Mai 2015
Et je ne pense pas que leur pactole venait du Queffleuth.
Qui ne crachait pas de nombreuses paillettes d'or....
1/ Marie-Anne Colin Seznec
Celle que je nomme un peu familièrement et bien peu affectueusement "la belle-doche"....
Parce que, chapelets égrenés ou pas, je ne peux lui pardonner de ne pas avoir enterré proprement Marie-Jeanne à Plomodiern.
Et depuis hier, j'ai encore quelques raisons supplémentaires pour ne pas lui pardonner du tout.
- Maison à Plomodiern :
C'est la maison Marchadour en centre bourg, branche maternelle de Marie-Jeanne.
Elle y abrite toute sa nichée en 1911.
Faut bien le dire les recensements, c'est incontournable !
Côté des fermes, en 1935, il ne reste que Kernéol.
Qui sera léguée à Marianne Seznec.
- Maison de Roc'h ar Bleiz :
Pour être au plus près de son fisset, pardi !
Ne pas oublier que c'est Marie-Anne Colin (Allô Mamam Bobo) qui aide le fringant bosseur Guillaume Seznec à la scierie transformée en blanchisserie en 1918 (et un peu volée à Castel, quand même.)
Pendant ce temps-là, Marie Jeanne, elle dirige la blanchisserie de Saint-Pierre-Quilbignon.
Je n'imagine pas la soeurette tremper ses jolies mains dans les lessiveuses, mais alors pas du tout....
- Maison à Morlaix au 59, rue du Mur :
Elle en était propriétaire.
Pas le genre pauvre locataire qui a du mal à payer son loyer en fin de mois, hein ?
N.B. Elle a vendu Roc'h ar Bleiz pour acquérir le 59, rue du Mur à Morlaix.
La rue du Mur sera l'héritage de Marianne Petitcolas en 1935. Qui héritera également de créances à récupérer (environ 30.000 francs - à vérifier)
Résultat des courses, elle non plus n'est pas enterrée à Plomodiern, mais à Morlaix.
Et pas dans le cimetière des riches.
Y'a une justice...
Parfois....
2/ Marianne Seznec Petitcolas
Ils habitaient bien au 6, rue du Château...
Mais oui, elle possèdait toutes les plus belles maisons de Morlaix.
Celles construites par les immigrés italiens...
Celles qui ont la plus belle vue sur la ville...
2,4,6,8,10 Rue du Château ou Rue Edouard Corbière.
Sauf que c'est pas la Sophia, la Gina, la Claudia, qu'elles s'appellent mais.... plus prosaïquement : Eliane, Sylviane, Christiane, Marie-Rose, etc...
Elle possédait également le 22, rue du Château (ancienne rue du Fort).
Et, là, c'est du lourd, pas du logement social !
La mère et la fille partent à Lourdes après la succession de Marie-Anne Colin (avril 1936).
Entre nous, ça leur fout pas la honte que leur belle-fille et belle-soeur ait été obligée de se placer comme bonne à tout faire à la Capitale ?
Ou alors, elles ont vraiment quelque chose de lourd, très lourd à lui reprocher.
Mais le pardon, mesdames, oui, le pardon, c'est la qualité principale exigée des Cathos.
Jalousies de femelles (elle était jolie Marie-Jeanne) ?
Rage qu'elle ait (?) vécu une belle histoire avec Pierrot ?
C'est pas l'pognon qui fait la sainteté : la preuve...
Alors...
Oui, alors, quand Petit-Fils Premier nous chiale les lignes suivantes dans son incontournable ouvrage en page 429 :
"En 1968, est morte Marie Gadal, la fille de la soeur de mon grand-père. Ma mère en héritait. Si la succession était maigre elle n'en était pas moins compliquée et ma mère dut se rendre au mois de Mai à Lourdes où Marie Gadal habitait, en pleine période de grèves...."
La succession était maigre ????
Ben fallait donc qu'elles en aient acheté un grand nombre de chapelets pour couler tout l'héritage.
Pas beau mentir sur Lourdes : ça va lui coûter bonbon quand il va arriver à l'infirmerie du Bon Dieu (oui, c'est ainsi que le Curé d'Ars appelait le Purgatoire)...
Et à mon avis, il peut commencer dès maintenant à faire dire des messes (ptêt même un trentain, voire plusieurs...) pour tous ses péchés de menteries.
Liliane Langellier
P.S. L'une des petites maisons italiennes de Morlaix est actuellement en vente à 120.000 euros... Si le coeur vous en dit...