Affaire Seznec : La piste de Lormaye

Pierre Quémeneur a-t-il été assassiné par Guillaume Seznec à Lormaye ?

Afffaire Seznec : omerta sur la mort de François Le Her ?

qui tacet consentire videtur (« qui se tait semble consentir »).

Boniface VIII

 

 

Plus que les cahiers de Madame Bataille, s'il y a quelque chose qui me dérange dans l'affaire Seznec, c'est bien la mort du gendre : François Le Her...

J'avais un peu oublié.

Avec la sortie du livre de Maître Denis Langlois.

J'en profite pour dire ici à ses délateurs que je ne vois pas pourquoi il serait allé s'embêter à révéler un secret de famille s'il n'avait pas été sûr de lui !

Je leur rappelle aussi sa vie de combats. Contre les injustices.

Oui, lui, il ne s'est pas borné à écrire - en se grattant le nombril et en se sucrant l'ego - quelques phrases puantes de certitudes et aveuglément pro Seznec sur un forum.

Il s'est battu pour la Justice. Avec un grand J.

Il a fait de son combat la misère et les guerres.

Et l'affaire Seznec n'est que l'une de ses nombreuses luttes.

Ouf ! Voilà qui va mieux en le disant.

Revenons à Le Her...

C'est Madame Berthou qui m'a mis la puce à l'oreille.....

Je résume donc à nouveau ce qu'elle m'a dit dans notre conversation téléphonique du mois dernier :

"Un soir que je rentrais par le car, à l'arrêt de Riec-sur-Bélon, un homme est descendu en même temps que moi. J'ai pris la route de Rudéval. Dont la ferme est éloignée d'environ trois kilomètres. L'homme a pris la même direction que moi. Au moment où la route se fait côte, il m'a demandé si c'était bien le chemin pour aller à Rudéval. Elle a acquiescé."

Et elle m'a ajouté que cet homme, Emilien Florent ou Florent Emilien, selon les différents auteurs, avait passé la nuit entière à discuter avec Guillaume Seznec.

C'était fin septembre 1948.

Elle a ajouté encore deux choses, et qui ne sont pas sans importance.

1/ La femme qui était avec ce Monsieur-là était une amie de Jeanne Le Her. Une cartomancienne parisienne.

2/ Elle m'a dit avoir parlé de tout cela - plus tard - à Denis Seznec. Qui lui a demandé de se taire car elle mettait sa vie en danger....

Et nous voilà encore en plein dans la thèse du grand complot !

Le grand complot de la famille Seznec, hein, pas celui de l'Etat, entre nous, faut rester simple.

Donc...

Madame Berthou me met la puce à l'oreille...

Mais pas qu'elle, hein ?

Certains d'entre vous doivent se souvenir de la comédie que j'ai essuyée quand j'ai osé chercher à savoir les dates auxquelles François Le Her avait été enfermé au camp de Saint-Pabu pour avoir dénoncé des résistants... Il l'a d'ailleurs échappé belle dans les règlements de comptes un peu désordres et hâtifs de La Libération.

Pourquoi ne pas parler de Saint-Pabu ?

J'ai posé la question sur Facebook à un Historien breton qui est sur ma page : silence radio.

Pendant la période de l'Occupation, la Bretagne a été comme les autres provinces de France. Elle a eu son lot de héros. Elle a eu son lot de salauds.

Alors, il est où le problème ???

Tous les détails sont importants dans une telle histoire tissée de mensonges. Et le temps exact que François Le Her a passé à Saint-Pabu n'est pas moins important que le reste.

Même si j'éprouvais pour ses connaissances sur l'affaire Seznec une grande admiration, je ne suisi pas assez sotte pour ne pas avoir remarqué que SaintOp (oui, le "seznek" de "L'affaire revisitée") coupait toujours court si une question sur Le Her était posée sur le forum de Marylise Lebranchu.

Tout juste si nous n'étions pas accusées d'être plus ou moins "des malsaines" pour nous intéresser à cet individu.

L'admiration ne m'a jamais rendue ni idiote ni aveugle.

Alors je pose question : pourquoi cette omerta sur la mort de François Le Her ?

 

1/ Le dessert chez les Le Her

Je vous dresse la scène : nous sommes le dimanche 3 octobre 1948.

Dans la ferme de Plourin-Ploudalmézeau.

Le lendemain, 4 octobre, c'est l'anniversaire de Bernard Le Her.

Dans toute famille "normale", on aurait préparé un gâteau avec 5 bougies (oui, Bernard Le Her était né le 4 octobre 1943). Mais, là, non.... Au moment du dessert, on envoie les enfants jouer dans le jardin. Et le plus loin possible de la maison.

Non. Ce n'était pas Pâques; Non. Ce n'était pas pour la chasse aux oeufs.

En clair et non crypté : on les éloigne.

 

2/ Le revolver sur le buffet

Tout le monde trouve sans doute normal qu'avec 4 enfants à la maison, il y ait un revolver en vue sur le buffet. Et qu'il soit posé là sans que son cran d'arrêt ne soit mis.

C'est pas coutume dominicale dans toutes les familles, ça, hein ?

 

3/ Le coup de grâce

Bruno Gestermann m'a souvent posé la question de "comment je m'y serais prise pour tuer un homme face à moi".

Difficile de lui répondre.

Je hais les armes.

Je n'en possède pas.

Et je n'aime pas trop ceux qui en possèdent.

Mais pour vérifier ses dires, j'ai bien lu le rapport d'autopsie de François Le Her.

Oui, il y a eu le "coup de grâce" donné derrière la nuque.

Cet ultime coup qui permet de s'assurer que le mort ne sera plus jamais vivant !

En page 114 de Michel Keriel (oui, je sais, d'après certains faut pas croire ce qu'il y a d'écrit dans les livres, livres auxquels ils font référence par ailleurs pour leurs propres écrits...) :

"Le cadavre de François Le Her présente trois blessures par balles, aucune balle n'étant restée incluse.Il y a donc trois orifices d'entrée et de sortie. Les trois balles ont été tirées à courte distance, de la gauche vers la droite de la victime, en ce qui concerne deux d'entre elles d'arrière en avant, en ce qui concerne la troisième ayant pénétré au niveau de la nuque. Ces blessures sont contemporaines de la mort. L'une d'entre elles, celle due à la balle tirée d'arrière en avant au niveau de la nuque, est susceptible d'avoir amené une mort presqu'immédiate. Elle est certainement la cause de la mort."

Brest, le 5 octobre 1948.

4/ La commande de la digitaline

Oui, oui, on sait Juliette Le Her était mythomane.

François Le Her était mythomane.

Mais y'a pas qu'eux, hein ?

D'ailleurs Albert Seznec - son propre fils - n'a jamais nié que Guillaume Seznec lui avait demandé par courrier, 250 grammes de digitaline.

Histoire de lui aiguiser l'appétit.

Quand j'ai posé question à mes potes médecins ou pharmaciens, ils m'ont d'abord répondu que je m'étais trompée dans le grammage. Mais je m'étais - fort heureusement - munie du livre où la lettre est reproduite in extenso (oui, ça vient du Proc" de Quimper, comme les renseignements de Rouz et de Keriel, je vous laisse donc libres d'y croire.... ou pas...)

Après : stupéfaction générale. Et réponse unanime : mais il y a de quoi tuer plus qu'un régiment.

La digitaline est un violent poison.

Vous pouvez vérifier. Google parle bien à qui sait lui poser correctement les questions.

Et alors ça, ça date de janvier 1948.

Quelqu'un est revenu sur le sujet ???

Quelque chose m'aurait échappé quelque part ???

Il y a aussi ce "point de détail" - comme dirait un borgne maléfique - dont Juliette Le Her témoigne, toujours à Brest et toujours devant le juge Sultana et que l'on retrouve en page 143 chez Keriel : "(...) Mon père avait surpris une conversation téléphonique entre l'ancien juge Hervé et Jeanne Seznec. Il résultait de cette conversation que Jeanne Seznec devait tuer mon père...."

Ne venez pas me chanter que le juge Hervé ou Jeanne Le Her étaient des êtres équilibrés.

Qui ne mentaient jamais. 

Et qui avaient des conduites de "gens normaux".

Sans aucune obsession pathologique.

Parce que, là, je vais vous rire au nez.

 

 

Bon.

Ce sera tout.

C'est pour votre réflexion  du week-end pascal.

Et comme on écrit couramment sur Twitter :

"Je pose ça là".

 

Liliane Langellier

Afffaire Seznec : omerta sur la mort de François Le Her ?
Kergleuchard. Plourin-Ploudalmézeau (photo Ernest Godoc)

Kergleuchard. Plourin-Ploudalmézeau (photo Ernest Godoc)

Jeanne Seznec et François Le Her in archives Me Denis Langlois

Jeanne Seznec et François Le Her in archives Me Denis Langlois

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G
Il ne fait aucun doute pour personne, je pense, que les circonstances de la mort de François Le Her, telles qu'elles nous sont rapportées, dans un unanimisme un peu trop appuyé ne reflètent certainement pas la vérité.<br /> Disons le franchement, Le Her a été liquidé, exécuté..... <br /> Le bonhomme était incontrôlable, menaçait-il de ruiner la demande de révision en cours? Lui qui traversait une mauvaise passe suite à ses nombreuses turpitudes et plus, dernièrement, son comportement pendant l'occupation (l'objet de la discussion dominicale).<br /> Émilien Florent était-il un barbouze à la solde des machinateurs qui s'acharnaient sur cette famille depuis un quart de siècle ?<br /> Était-il le bras armé du destin en charge de punir les empêcheurs de réviser en rond en ce trois octobre ?<br /> Je n'y croyais pas. Je voyais mal une maman, avant de prendre la route pour la prison, confier ses enfants à un homme (et à sa compagne) qui venait de tuer leur père en attendant le retour du patriarche de Riec sur Belon... Et pourquoi s'accuser à sa place ? Pour ne pas salir la mémoire du témoin martyr ?? Ce qu'elle fera allègrement pendant les années suivantes, pourtant.<br /> Maintenant si vous nous dites qu'une rencontre, d'une nuit entière, entre Émilien Florent et l'ancien bagnard, a eu lieu quelques jours avant.... (?)<br /> Peut-on imaginer, qu'à la suite de cette longue discussion , il soit apparu évident à tout le monde que Le Her constituait 'un obstacle'?  Suggestion, auto-suggestion, lors de la dispute l'invité rallié à La Cause aurait par trois fois.......
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G
"Il est évident qu'il soit l'un des derniers à avoir vu Quéméneur..."<br /> <br /> C'est ce qu'il finit par dire. Mais était-ce, vraiment le samedi 26 mai sur le coup de 18 heures?<br /> Son témoignage a été évoqué dans la presse début juillet, un cordonnier landernéen était-il écrit, Marie Jeanne y fait allusion à la fin du mois ou début aout en demandant à Le Hir de rechercher ce témoin. Il me semble que les propos rapportés par Kergoet, en 1947, sont raccords avec la lettre de Le Her à Campion en janvier 1924. FLH aurait dit, en 1947 donc, qu'il n'était pas encore temps de révéler l'arrangement avec Marie-Jeanne, clairement c'était une bombe à retardement , revanchard, aussi, d'avoir été écarté de 'la mine d'or'.<br /> Le Her serait un faux témoin. Son fils le reconnait à moitié en écrivant qu'il aurait changé, au moins, l'heure de la rencontre sinon le jour, à la demande des policiers, pour annuler la déclaration de Danguy. C'est peu probable tant le témoignage du notaire n'a jamais été catégorique.<br /> Exit donc Le Her, en témoin de survie, Quéméneur était-il pour autant à la gare de Rennes à 14 heures ce même jour? ... et le soir à Morlaix?? Nous avons aussi un deuxième passage au bureau de poste bd Malesherbes...
L
Oui, pour le secret, cher gelere...<br /> Mais, dans la lettre du 15 décembre 2009 que Madame Berthou envoie à Ernest Godoc, elle insiste sur un point qui m'avait échappé jusqu'à présent, en parlant de Le Her : "Il est évident qu'il soit l'un des derniers à avoir vu Quéméneur..."<br /> Si nous pensons l'histoire à l'envers (et ce point me tracasse depuis longtemps), oui, si nous pensons l'histoire à l'envers et que nous imaginions que les Seznec avaient intérêt à toujours avoir un oeil en permanence sur François Le Her ????<br /> La personnalité de Jeanne est troublante : tantôt dominante, tantôt dominée (dans laquelle des deux joue-t-elle un rôle ???)<br /> Le Her était un sale type, soit.<br /> Mais sûrement une personnalité plus primaire, moins élaborée.<br /> Peut-on l'avoir eu "par son point faible"... (pensez tout bas DSK...)<br /> Jeanne était jolie. Et déterminée.<br /> Quand on m'écrit : "Seuls ses enfants et son père comptaient pour elle", je reste en point d'interrogation.<br /> Qui des deux a emberlificoté l'autre ???<br /> Je pose question.
G
Nous touchons là le 'secret de la famille Le Her'...<br /> Rassurez vous je ne crois que modérément à l'implication de Florent dans le meurtre de FLH, et c'est si facile de le mettre en cause maintenant alors qu'il ne l'a pas été à l'époque...<br /> Donc ce n'est pas cela. <br /> Le Her s'est pris une balle dans la tempe, une autre aussitôt dans le cou et le coup de grâce dans la nuque pour finir alors qu'il était au sol...., le tout à bout portant ; une véritable exécution je le répète.<br /> La scène décrite par les témoins est donc bidon, il n'y a pas eu de mouvement de la victime vers le(la) tireur(reuse), d'ailleurs la présence fortuite du revolver chargé sur le buffet était déjà invraisemblable dans cette maison où vivaient quatre enfants....<br /> Comme d'habitude on nous raconte n'importe quoi : de quoi ce mêlerait l'invité à essayer de convaincre le grand père de revenir vivre chez sa fille et son gendre armé d'un fusil.....<br /> Pour revenir au rôle de François Le Her en 1923 je suis assez d'accord avec ce qu'il aurait dit à Kergoet un an avant sa mort(voir Rouz), vous imaginez l'ambiance à Kergleuchard. <br /> Faux -témoin donc, il est possible qu'il ne connaissait pas le 'secret' révélé par Petit-Guillaume...
L
Bonjour gelere !<br /> Je viens de reprendre le livre de Denis Seznec (en page 389, édition 2006) et voilà comment il décrit la nuit passée par Emilien Florent à Rudéval : <br /> <br /> "Pendant cette période - ce sont les Berthou qui me l'apprendront plus de vingt années plus tard - l'homme ira à Riec-sur-Belon pour essayer, en vain, de convaincre mon grand-père de revenir habiter chez son gendre mais en lui suggérant d'acheter auparavant un fusil "pour se défendre".<br /> Contre qui ?<br /> Juste avant la tragédie, le 3 octobre 1948, ce "couple" éloignera les enfants en demandant aux aînés, Jean-Claude et Francette, d'emmener les petits - Bernard et moi - dans la prairie au bord de la rivière, distante de cent mètres de la maison."<br /> <br /> L'homme va à la ferme de Rudéval. C'est la nuit entière qu'il y passe car s'il est venu - tout seul, comme un grand - par le car, il doit sans doute attendre pour s'en retourner le premier passage du matin.<br /> Madame Berthou situe bien sa conversation avec Denis Seznec en 1968 (les"vingt années plus tard"...)<br /> Mais elle insiste bien aussi sur le fait que Jeanne Le Her connaissait Lydia Olliveau qui était sa "cartomancienne parisienne".<br /> En s'accusant du crime, Jeanne Le Her évitait toute enquête sur "ses invités".<br /> Je ne crois pas au Grand Complot Universel. Mais plutôt à une somme de mensonges familiaux qui à force de s'entasser les uns sur les autres nous ont définitivement obscurci la vérité....
S
Bonjour,<br /> <br /> je vais rajouter encore un peu de mystère<br /> <br /> Je m'étais toujours demandé <br /> <br /> c'est quoi cette prescription de digitaline pour améliorer l'appétit ???<br /> <br /> <br /> <br /> Dans EurékaSanté, on lit aujourd'hui dans l'article Digoxine Nativelle, nom commercial de la digitaline :<br /> <br /> Effets indésirables possibles du médicament DIGOXINE NATIVELLE<br /> Ils sont le plus souvent le signe d'un surdosage :<br /> nausées, vomissements, diarrhée, perte de l'appétit ;<br /> coloration en jaune de la vision ;<br /> vertiges, maux de tête ;<br /> troubles psychiques, notamment chez la personne âgée ;<br /> troubles du rythme cardiaque variés, palpitations.<br /> Exceptionnellement : gynécomastie, éruption cutanée.<br /> <br /> <br /> Donc , on est loin de redonner la pêche aux bagnards qui avaient un nœud à l'entrée de l'estomac, mais plutôt le contraire.<br /> <br /> Vous me direz que les toubibs, à Cayenne, ils étaient sans doute du genre expérimentateur.<br /> <br /> Vous avez remarqué, en plus de perte de l'appétit, on a troubles psychiques de la personne âgée.<br /> <br /> Encore des points de suspension....<br /> <br /> Et bien à vous.
Répondre
Y
@ Skeptikos :<br /> Votre commentaire sur les toubibs de Cayenne me parait tout à fait sensé.<br /> J’avais déjà posté un commentaire « à propos de la Digitaline » dans un article de Mme Langellier du 19 janvier 2013 (« GS a-t-il vécu l’enfer à son retour du bagne »), commentaire qui avait d’ailleurs reçu à l’époque un accueil particulièrement antipathique dont l’auteur s’était finalement excusé. Passons.<br /> Je reviens donc sur la Digitaline : médicament utilisé depuis peu de temps (10/15 ans peut-être ?) lorsque Guillaume arrive au bagne. Pas énormément de recul donc. Et à l’époque, pas d’Euréka Santé, ni même de « Vidal » pour les professionnels, mais un document de « Vulgarisation pharmaceutique » comportant à peine 400 spécialités. Il n’est pas certain que les toubibs du bagne aient eu un tel dictionnaire à portée de la main : alors, maîtrise ou pas des indications et/ou contrindications, et des effets secondaires du principe actif ? <br /> Mon interprétation est que les médecins coloniaux soignaient les « malades » comme ils pouvaient. Expérimentations non exclues (mais peu crédibles : restons humains !). Pour Guillaume, bagnard, il s’agissait alors de traiter les conséquences de la dénutrition et des infections intercurrentes, à savoir l’anémie et ses complications (épuisement, essoufflement, oedèmes : symptômes de l’insuffisance cardiaque débutante ou avérée) par des doses minimes probablement inférieures à des doses thérapeutiques agressives (sachant que seul le surdosage pouvait être mortel ), au lieu de pouvoir s’occuper globalement des causes du mal.<br /> Si Guillaume a bénéficié d’un tel traitement pour « stimuler son appétit » (mais c’est lui qui le dit ?) à une période de sa détention, on peut toujours en douter, et sa méconnaissance de l’usage et des doses utiles du médicament l’aura au moins desservi (250 grammes !!) à son retour du bagne… Et c’est Juliette Le Her qui criera au scandale.