Affaire Seznec : La piste de Lormaye

Pierre Quémeneur a-t-il été assassiné par Guillaume Seznec à Lormaye ?

Affaire Seznec : Lencloître, Sancergues, Radar, souvenirs, souvenirs...

 

 

 

Trois fois que je le relis ce cahier....

Et chaque fois, ça va de mal en pis...

Trois mairies que j'ai appelées et à plusieurs reprises encore (Lencloître, Sancergues, La Guerche sur l'Aubois) pour compléter mes recherches...

Ils ont tous été très aimables. Je tiens à le dire. Parce que de nos jours...

Oui, j'ai eu recours aux mairies parce que les archives départementales numérisées, ça s'arrête souvent en 1901.

Hier, j'ai enfin obtenu une information capitale : notre Clydia Bataille était née Marie Henriette Michard... Comme quoi....

Je me tourne et me retourne le problème dans la tête..

J'ai même pensé à l'écriture automatique.

Rigolez pas, ce serait pas la première fois dans l'affaire Seznec, relisez donc "Le paranormal dans l'affaire Seznec".

Et puis....

Et puis je me suis dit, je sais là on l'on a péché !

On imagine tous la candide petite Madame Bataille en décembre 1948.

Mais c'est pas comme ça qu'il faut penser, pas comme ça du tout...

Il faut se remettre dans la peau de Marie Henriette, gérante du Radar à Sancergues, quand elle décide, l'été 1977, d'écrire ses cahiers.

Et là, elle ne peut pas être passée au travers du battage médiatique entre le retour du bagne de Guillaume (1947) et la nouvelle demande de révision de Me Langlois (1977).

Trente années pendant lesquelles la famille Seznec a vendu aux médias l'histoire de Guillaume. Oui, vous lisez bien "vendu" : ça s'achète les scoops, ça se réserve même d'avance...

 

1/ La vie familiale de Marie Henriette

Je viens à l'instant même d'avoir ses lieu et date de naissance : elle est née à Lyon (2ème arrondissement), le 19 août 1929.

Même jour que l'ami Pierrot, mais pas la même année, hein ?

Marie Henriette écrit qu'elle est mariée depuis 1952. 

En tout cas, elle nes'est pas mariée à La Guerche sur l'Aubois.

Elle écrit avoir quitté Nice et le service des Augereau en mars 1950. Après....

Ce dont je suis sûre (c'est vérifié) c'est qu'en 1977 sa gamine a 20 ans.

Et que la gamine, elle, elle est née à La Guerche sur l'Aubois. Où elle a effectué sa scolarité. Où elle s'est mariée (j'ai tout vérifié, je vous dis....)

Marie Henriette nous dit qu'elle a une soeur aînée qui habiterait vers Lyon. Le fils de sa meilleure amie me dit "Bron".

Et de la famille qui crèche du côté de La Verpillière, raconte-t-elle encore.

La seule chose dont je sois certaine c'est qu'elle était bien gérante d'un petit Radar à Sancergues en 1977. 

J'ai parlé avec la propriétaire des murs.

Et avec d'autres, aussi...

Alors...

Bosser dans un Radar, c'est un sacré boulot. 

Crevant, même.

Il faut encore trouver du temps le soir pour écrire ses cahiers....

Avec une famille à gérer, quand même.

Enfin côté famille, je ne sais pas si en 1977 Mme Bataille a encore un mari...

Elle peut être veuve. Ou divorcée.

Ou si elle est encore mariée, il travaille où le mari ???

Elle cause beaucoup sur les Augereau, mais c'est fou ce qu'elle peut être discrète sur sa vie à elle...

Bon. D'accord. Le but c'était d'envoyer les cahiers à Pierre Bellemare pour témoigner en faveur de Guillaume Seznec.

Et puis 30 ans plus tard...

Du coup, j'ai cherché un personnage, ou un évènement qui m'avait marquée il y a trente ans. Et la façon dont je m'en souvenais.

C'était Georges Belmont.

L'éditeur. L'ancien journaliste de Paris Match. L'un des derniers à qui Marilyn Monroe avait accordé une interview.

Mon Langellier l'avait invité à dîner. 

Bouleversifiée que j'en étais.... Perdue dans mon admiration, j'ai failli en rater mes grenadins de veau à la crème et aux champignons.... Je me vois encore dans notre petite cuisine de la rue Larrey....

Mais à part ça.... 

Je serais bien infoutue de vous redire mot à mot ce que Monsieur Georges Belmont nous a dit ce soir-là.

Et c'était pourtant pas faute d'être attentive.... Et admirative...

 

2/ Marie Henriette et Guillaume Seznec

Messieurs les chialeurs qui pleurez sur le livre que Me Langlois écrit "contre" Denis Seznec, si vous aviez lu, comme moi, les cahiers de Madame Bataille, vous sauriez qu'elle était fan number one du Club...

Guillaume ET Denis.

Les autres mômes, elle s'en tape.

Ce pauvre homme qui est allé au bagne alors qu'il n'avait pas tué...

Oui, mais encore ???

En 1977, Me Langlois lance sa demande de révision. 

Les médias reprennent en choeur.

Sans aucune fausse note.

On est à fond dans la période du "papy martyrisé"....

Et ce que nous raconte Marie Henriette va complètement dans ce sens.

C'est pas un ancien bagnard qu'elle sert à table, c'est la réincarnation de Louis XIV.

Non, non, j'en fais pas trop.

Toutes ses énergies vont tendre à faire savoir que le pote Guillaume il était innocent.

Et que c'est le vilain vendeur qui a tué.

Enfin, qui s'est bagarré et qui a refilé un mauvais coup à l'insu de son plein gré.

Même que, quand il est arrivé, Guillaume il a essayé de ranimer son pote Pierrot qui était en train de passer.

Saint Guillaume priez pour nous !

Surtout que c'était un gars bien le Guillaume....

Pendant la guerre de 14-18 il aurait été aide-soignant et aurait sauvé son patron Augereau de la grippe espagnole avec du champagne (si un médecin me lit, merci de confirmer cette possibilité !) Sauf que..........

Avec Thierry, on a eu beau décomposé le R.M. du Kléber Augereau on voit vraiment pas comment il aurait pu rencontrer Guillaume. Car Kléber il n'était jamais allé en Bretagne pendant la guerre. Et Guillaume, lui, il était resté en Bretagne pendant toute la guerre.

Tiens, rien que pour le plaisir, je vous remets ci-dessous le R.M. de Kléber Augereau. A part un petit mois d'absence du Front en 1916 (la grippe espagnole, c'est 1918, je rappelle...) et quelques troubles dyspepsiques, ça colle pas, mais ça colle pas du tout...

Oui. Kléber, lui, s'est bien battu à Verdun.

Non. Guillaume, lui, il ne s'est battu nulle part.

C'était juste un planqué.

Le seul, oui, le seul dans tout Lencloître qui aurait pu (conditionnel) croiser Guillaume Seznec, c'est le frère du boucher, Alphonse Métais (aucun lien de parenté avec le Hilaire Métais de Brest, je l'ai déjà écrit, mais je le rappelle...).

Et pas pendant la guerre encore, juste pendant le service militaire.

Attention, Me Denis Langlois nous l'a bien écrit en page 254 de "Pour en finir avec l'affaire Seznec" cette impossibilité pour Kléber et Guillaume de s'être croisés :

" Quand je parle de l'impossibilité pour Seznec et Kléber de s'être rencontrés pendant la guerre de 14-18, ou de la chronologie des faits qui ne permettait pas à Seznec d'accomplir le 25 mai 1923 un aller-retour Paris-Lencloître, j'ai droit à la même réponse posée."

Il est perplexe, Maître Langlois, perplexe et dubitatif. Parce que pendant ces quatorze ans, il en a vu d'autres. Des thèses abracadabrantes. 

"Le breton, ce beau gars" comme rabâche Kléber, c'est peut-être un autre. Qui, lui, pour le coup, était vraiment à crapahuter dans les tranchées de Verdun !

 

3/ Le récit des trois journées cruciales

Alors là...

C'est que ça fourmille tellement de détails que j'ai failli en choper une tendinite à tenir le cahier pour le lire...

C'est justement là le hic : ça fourmille trop..

Je vous les épargne, les détails de ces journées, vous les avez dans mes articles précédents.

Les dimanche 19 et lundi 20 décembre 1948.

Le vendredi 7 janvier 1949.

Y'a juste un gros, un très gros bémol.

En ce temps-là, le gars Guillaume, il n'habitait plus du tout, mais plus du tout à la ferme des Berthou de Rudéval. Mais il avait regagné fissa Plourin-Ploudalmézeau.

Parce que son gendre avait été descendu.

Le dimanche 3 octobre 1948.

Et que sa fille avait été emmenée par les gendarmes. Et qu'il fallait bien quelqu'un pour garder les mômes.

Même si dans le récit de Madame Bataille, Guillaume dit que Denis est en garde chez sa tante (????) Aucun mot sur les trois autres : Jean-Claude, Francette et Bernard ????

Tiens, j'en profite, ça n'a choqué personne que le visiteur du soir, le Emilien Florent, il passe une nuit entière avec Guillaume à la ferme de Rudéval, quelques jours avant l'assassinat du gendre François Le Her ???

Là, c'est pas du Madame Bataille, mais du Madame Berthou. 

Donc, ça, c'est du solide, je vous l'affirme.

O.K.. Je dis juste ça en passant. Après tout, vous avez le droit de ne pas être choqués....

Oui, les détails....

Revenons aux détails...

Et ce sont justement les détails qui m'ont fait changer d'avis sur le récit de "Madame Bataille".

Le mieux est l'ennemi du bien.

Et des détails, mais c'est à la pelle qu'on les ramasse....

Le puits perdu, les distances de la fenêtre au trou, les travaux intérieurs à Rudéval, etc...

Et puis, le vendredi 7 janvier, les cartons pour bloquer la malle dans la bagnole, le colis d'habits, etc...

Le chauffeur aussi.

Petit et trapu. Enfin plus petit que Guillaume.

La description pile poil de Gherdi, pardi !

Comme si, en 1949, le Gherdi il n'avait pas autre chose à faire que de venir récupérer une malle à Lencloître....

Et pour ces journées-là...

Oui, pour ces journées-là, avec cette foule de détails si précis, je pense vraiment à l'écriture automatique.

Les gens qui pratiquent cette méthode sont terriblement sûrs d'eux et de leurs informations. Nous avons eu un exemple sur le forum de Marylise Lebranchu en 2007

Et puis.... Et puis l'affaire Seznec a toujours été hantée par les esprits.

La famille a copieusement engraissé les diseuses de bonne aventure, les cartomanciennes, les radiesthésistes, et autres gens pas clairs traficotant avec le passé.

Et prenant cher au passage.

Alors, une fois de plus, une fois de moins !!!!

 

4/ Ce qui pourrait aller dans le sens du récit de Madame Bataille

La pendule.

Oui, cette obsession de Guillaume de toujours vouloir se trouver face à une pendule pour regarder l'heure.

La boucherie.

Qui était vraiment à côté du magasin des Augereau.

Enfin pas loin.

Enfin plutôt en face et en décalé (voire illustrations ci-dessous).

Des heures que j'ai passées à me promener dans Lencloître via Google Street View.

Et même que j'en ai installé Google Earth !

Pour looker d'un peu plus près à Lencloître le Triangle des Bermudes formé par la Grande Rue, la rue Louis Pasteur et la rue de l'Ancienne Poste.

Pour voir si la configuration des lieux implique - comme l'indique Madame Bataille - un portail dans la rue de l'Ancienne Poste. Par où serait rentrée la voiture venue rechercher la malle le vendredi 7 janvier 1949.

Et que je viens de parler avec le propriétaire de "Caboteint" : aucune sortie derrière chez eux. Mais aucune ! Juste un portail de garage à côté de chez eux. Qui n'appartient pas à la maison.

Il m'a bien confirmé être le succésseur des Moreau....

Le camp de Romorantin.

Qui n'était qu'à 150 bornes de Lencloître et où Kléber aurait pu traficoter sans le dire à sa bourgeoise.

Et, où, là, il aurait pu connaître Guillaume Seznec.

Mais il ferme en 1922, le camp !

 

Ben non, à part ça, je vois rien d'autre.

Et ça fait pas lerchem !

Il ne s'agit pas "d'être déçu" parce que - malgré toutes les recherches que nous avons effectuées - cette piste paraît de plus en plus invraisemblable, il s'agit bel et bien de trouver la vérité, pas d'authentifier un conte à dormir debout, juste pour endormir les gamins le soir.

Une investigation, c'est du vrai "ni - ni" : c'est NI pour se faire plaisir, NI pour faire plaisir aux autres.

 

 

Allons quoi ? 

Voilà que ça vous choque l'idée de l'écriture automatique.

Faut pourtant vous y préparer.

Et dès maintenant.

Parce que la piste du Canada - que Petit-Fils premier va nous sortir tôt ou tard de son chapeau - elle est complètement inspirée par ses copains qui la pratiquent, eux, l'écriture autormatique.

Je pose question par écrit.

Je laisse un stylo sur le cahier ou sur le bloc.

Et, quelques heures plus tard, j'ai la réponse en direct de l'Au-delà.

Alors... Plus belle la vie ?

 

Liliane Langellier

 

P.S. Là où je me suis gourée, c'est que Madame Bataille "ne prend pas un avocat" pour défendre sa version des faits...

Elle demande juste à Me Etienne Gouvernel - qui doit être l'un de ses clients à Sancergues - de remettre copie de son cahier à Me Denis Langlois. Qui l'explique très clairement en page 244 de son dernier ouvrage :

"(...) Madame Bataille se manifeste pour la seconde fois. Pas directement, par l'intermédiaire de l'un de mes confrères avocats, Me Etienne Gouvernel, qui a une résidence dans le coin où il va chasser.

Rencontre au palais de justice. Me Gouvernel me remet officiellement un manuscrit d'une centaine de pages rédigé par Mme Bataille."

 

P.S.2 Dernière info :

Viens juste d'appeler Lencloître...

Aujourd'hui, à la place du marchand de chaussures Moreau - qui a succédé à Augereau - se trouve une boutique de toilettage pour chiens : "Caboteint".

C'est bien au 15 Grande Rue.

Mais c'est en face du boucher. Et un peu en décalé (photo ci-dessous).

Quand Me Langlois pose la fameuse question des odeurs que devait dégager le cadavre, Mme Bataille lui répond calmement : 

"Il y avait à côté du magasin de M. et Mme A. une boucherie et, de son abattoir, venaient régulièrement de mauvaises odeurs."

Sauf que...

Si vous regardez bien la photo, la boucherie avec son porche attenant est en face et pas du tout à côté !

 

 

Sancergues.

Sancergues.

Registre Matricule Kléber Augereau (1)

Registre Matricule Kléber Augereau (1)

Registre Matricule Kléber Augereau (2)

Registre Matricule Kléber Augereau (2)

Registre Matricule Kléber Augereau (3)

Registre Matricule Kléber Augereau (3)

La boutique qui a remplacé les Moreau (successeur des Augereau) au 15 Grande Rue.

La boutique qui a remplacé les Moreau (successeur des Augereau) au 15 Grande Rue.

Lencloître. Le Triangle des Bermudes : Grande Rue, rue Louis Pasteur, rue de l'Ancienne Poste.

Lencloître. Le Triangle des Bermudes : Grande Rue, rue Louis Pasteur, rue de l'Ancienne Poste.

Lencloître. La boucherie ex-Métais au 14 Grande Rue. De l'autre côté de la rue...

Lencloître. La boucherie ex-Métais au 14 Grande Rue. De l'autre côté de la rue...

Lencloître. Boucherie Métais.

Lencloître. Boucherie Métais.

Ah bah tiens, puisque c'est le premier jour du printemps, je vais vous offrir un petit complément du cahier de Madame Bataille...

"Janvier 1979

J'écoute assez régulièrement les émissions de Monsieur Pierre Bellemare sur Europe N° 1 antenne radio.... Ce samedi de janvier Monsieur Bellemare annonce la décision de son émission sur Guillaume Seznec et demande à tous les auditeurs de se tenir à l'écoute de la station ... Europe N°1 ... pour l'émission les enquêtes d'Europe N°1.

Je passe des nuits agitées, me demandant comment fallait-il faire pour renseigner Monsieur Denis Le Her - car pratiquement il m'est impossible de recopier mon cahier en si peu de temps. 

Alors là je fais un rêve. 

- Je me retrouve à Lencloître dans la pièce véranda qui fait environ 2 mètres de large sur 10 mètres de longueur. Guillaume, sa main sur mon épaule gauche, marche à côté de moi et me dit : 

- Aidez mon petit-fils. Puisque vous savez tout, dites-lui tout. 

- Il faut lui dire tout ce que vous m'avez dit ?

- Oui.

- Mais c'est dur à dire, même à écrire. Vous vous rendez compte des mots que vous m'avez dit ?

- Mais oui, puisque je vous l'ai dit, c'est la vérité.

- Alors, vous êtes d'accord ! Et Patron ?

- Ces quelques pas faits je vois Patron assis sur sa chaise et qui riait. Je lui dis :

- Vous êtes d'accord à ce que je dise à Denis ce que je sais.

- Mais oui je suis d'accord, mais ne vous pressez pas, prenez votre temps.

- Mais Denis a besoin de savoir tout de suite.

- Prenez votre temps ! Vous ne me croyez pas . Vous voulez une preuve ?

- Oui.

- Bon... Sur votre cahier, hier, vous avez oublié le mot "bleu"... Voilà la preuve...

- Sur ce fait, je me réveille... Oh encore un cauchemar et je réfléchis à ce rêve me promettant de vérifier lorsque je serai levée... pour le mot bleu... puis je me rendors...

- Dans la matinée je repense à mon rêve et là je regarde mon cahier et là à ma grande surprise il n'y a pas d'écrit le mot "bleu" il manque bien à ma phrase. Pour moi c'est un message en rêve. Mais je suivrai les indications de mon rêve."

Affaire Seznec : Lencloître, Sancergues, Radar, souvenirs, souvenirs...
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A
Eh, bien, en voilà, du "nouveau" (?)<br /> Quant à la colère de DS, quel que soit le contenu des propos de Mme Bataille, elle s'explique assez bien : <br /> Denis Langlois (p. 243) : "l'épicière du centre de la France (...) se manifeste pour la seconde fois (...) par l'intermédiaire d'un de mes confrères avocats".<br /> Denis Langlois (p. 253) : "Décembre 1985 (...) Revoilà l'épicière du centre de la France. Elle réapparaît par l'intermédiaire de Bernard Le Her."<br /> Alors, bien sûr, "Petit-fils Premier" n'est pas content du tout : voilà un "témoignage" (encore une fois, quel qu'en soit le contenu et/ou la crédibilité) qui arrive chez Me Langlois via un de ses confrères, et se manifeste une seconde fois par le truchement de Bernard.<br /> Que ce soit à charge, à décharge, et j'ajouterais volontiers à recharge ou à surcharge, DS, en parano conscient et organisé, veut TOUT contrôler. Il ne supporte donc pas que ce "témoignage" n'ait pas d'abord été estampillé par LUI-MEME.
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L
Elle écrit, dans son cahier, qu'elle avait tenté de joindre Denis Le Her :<br /> "Le 17 janvier 1979, à 14 h 20, j'appelle le standard d'Europe N°1 et demande à parler à Monsieur Denis Le Her. La communication m'est donnée.<br /> - Qui est à l'écoute, s'il vous plaît ?<br /> - Monsieur Denis Le Her, petit-fils de Monsieur Guillaume Seznec.<br /> - Monsieur, j'ai connu votre grand-père chez le gardien de Monsieur Pierre Kemeneur (ndlr ????) les 19 et 20 décembre 1948.<br /> J'ai su que tous les papiers pour la réhabilitation de votre grand-père étaient prêts. Ils sont à 12 m 60 de la porte et à 2 mètres de profondeur. La maison où votre grand-père habitait en décembre 1948. Les papiers sont enfouis à côté du puits perdu.<br /> J'ai promis à votre grand-père de vous donner ce renseignement. Voilà c'est fait.<br /> - Madame, quels sont les papiers ?<br /> - Les vrais cahiers et les papiers que votre grand-père est allé chercher chez Cherdy le dernier dimanche de novembre 1948.<br /> Je veux bien vous donner les renseignements mais je souhaite la plus grande discrétion pour mon nom.<br /> - Je vous donne ma parole, Madame.<br /> - J'ai revu votre grand-père le 1er vendredi de janvier quand il est revenu chercher la malle. J'ai noté sur un cahier les souvenirs de ma rencontre. Je le recopie pour vous l'envoyer.<br /> - Faites vite, Madame, faites vite..."
S
Ne m'en veuillez pas, je vous le dis comme ça<br /> comme j'en ai l'habitude <br /> <br /> Je vous avais prévenue<br /> il y a dix jours<br /> que c' était du mytho<br /> <br /> Et comment qu'on peut s'appeler Clydia ?<br /> <br /> C'est déjà pas du malsain , ça, que de s'infliger un prénom que personne ne porte ?<br /> <br /> Et que d'inventer du détail à profusion, juste assez plein de « presque vrai » pour enduire le lecteur dans de l’erreur juste bien tournée pour qu'il s'en rende même pas compte ?<br /> <br /> Que de donner encore plein de détails , piochés dans la presse, mais dont seul notre recule de plus de trente ans et notre connaissance aiguë de l'affaire peuvent donner la source ?<br /> <br /> Que ce soit la verve rigolarde d'un second Francis Blanche<br /> <br /> Ou le stylo « magique » et très prolixe de Madame Bataille<br /> <br /> Qui ait inspiré les cahiers de la Malle de Lencloitre<br /> <br /> Quimporte.<br /> <br /> On aura bien ri.<br /> <br /> Même que moi, j'ai failli retourner ma veste,<br /> En effet, le Guillaume, celui qui parle, chez Madame Bataille, y nous dit qu'il trouve du bois de caisse dans la carrière d'à côté, et moi qui me souviens que sur google-earth, au nord de Rudeval, il y a une carrière, un détail comme ça, ça s'invente pas quand même<br /> Je fonce , je cherche <br /> Déception, un document m'apprend que l'exploitation date de 1972<br /> puis, redéception, en fouillant une matinée entière les photos aériennes de 1948 et 1952, je vois que la carrière n'est pas encore ouverte....<br /> et je vous dis pas, tout le reste de paperasse que j'ai soulevé pour rien .<br /> <br /> Oui, on aura bien ri<br /> <br /> J'ai même cru voir sur la photo de 1948, Seznec me faire coucou, au milieu de la courre de Rudeval.<br /> <br /> Lui et moi, on a bien rigolé.<br /> <br /> Cela dit, on aimerait bien les lire en entier, les cahiers...<br /> pour étayer un peu plus ce qu'on dit là.
Répondre
L
Oui, oui, Skeptikos, vous me l'aviez bien dit... Mais je voulais tout vérifier. Il y avait des points troublants. <br /> Je n'ai eu son nom de jeune fille qu'hier. Et, donc, son vrai prénom !<br /> Ce qui me pose quand même question, c'est la colère de DS... Puisque cette femme - quand elle n'écrivait pas des poèmes - écrivait une véritable ode à l'innocence de son grand-père !<br /> Quant à recopier cet énorme cahier, si, elle, elle était mytho, moi, je ne suis certes pas maso ;)))